En 2004, le Président de l’Algérie annonça une loi d’amnistie imminente qui tournerait la page d’un des moments les plus sombres dans l’histoire récente de l’Algérie. En réponse à cela, les familles des disparus s’organisèrent en plusieurs associations à travers tout le pays pour exiger que les histoires de leurs proches ne soient pas étouffées sous une amnistie globale et pour réclamer justice. Alors que la loi d’amnistie devenait imminente, ces groupes de familles se rassemblèrent sous une même organisation, la Coordination Nationale des Familles des Disparus (CNFD), pour prôner l’adoption d’une plateforme juridique de 25 points contre l’impunité. Désormais, en plus de faire campagne et de partager des informations, la CNFD témoigne devant les commissions des droits de l’homme au sein de l’Organisation des Nations Unies, auprès de laquelle elle a un correspondant permanent. La CNFD a déposé 2500 plaintes devant le Groupe de Travail des Nations Unies sur les disparitions forcées.
312 cite Massinissa z/d bat e3/k Algeria